Africa climate change report reveals heat rising North and South, Sahel getting wetter

26 October 2020

Drought in Africa will adversely impact the productivity of major cereal crops, says a report launched by WMO today. © WMO/Cornel Vermaak

Africa needs to prepare better for climate change by responding to a wide range of potential risks, a multi-agency report led by the UN World Meteorological Organization (WMO) said on Monday, the first in a series of continent-by-continent assessments.

“In recent months we have seen devastating floods, an invasion of desert locusts and now face the looming spectre of drought because of a La Niña event. The human and economic toll has been aggravated by the COVID-19 pandemic,” WMO Secretary-General Petteri Taalas said in a statement. 

Filling the gap 

The report aims to fill a gap in reliable and timely climate information for Africa, which translates into a lack of climate-related development planning, said Vera Songwe, Under-Secretary-General, and Executive Secretary of the United Nations Economic Commission for Africa (UNECA). 

Africa has been warming progressively since the start of the last century, and in the next five years, northern and southern Africa are set to get drier and hotter, while the Sahel region of Western Africa will get wetter, WMO’s Regional Strategic Office Director, Filipe Lucio, told a press conference.  

“Overall, Africa needs to take action. Action is needed today in terms of adaptation, but also is needed tomorrow in terms of mitigation”, Lucio said.  

The agricultural sector is key to building climate resistance, since it is the dominant employer and it relies on the use of water and energy – both heavily implicated in climate change, he said.  

Northern and southern areas under threat of aridity and desertification would benefit from reforestation, which helps to prevent water runoff and creates vegetation which supports the hydrological cycle. 

Policy recommendations 

Policy changes are also recommended in transport, energy, infrastructure and industry. Financing has improved with the establishment of a UN-backed Green Climate Fund but there are still limitations in terms of the continent’s ability to tap into such funds, he added.  

Climate change has contributed to a jump in food insecurity, mosquito-borne disease and mass displacement in the past decade, and the rise in sea levels has led to unusual weather patterns such as Tropical Cyclone Idai, which hit Mozambique, Malawi and Zimbabwe in 2019.  

Cautionary tale 

A day after the cyclone made landfall, it appeared to have dissipated and people thought the worst was over. But then disaster struck when flooding followed, overwhelming Mozambique’s major port city of Beira, Lucio said.  

“People were asked to find refuge in appropriate places but the city of Beira was never built to withstand a category-5 tropical cyclone. So that means the building codes need to be changed, but the building codes cannot be changed using what tropical cyclones used to be like in the past.  

“They need to have forward looking analysis to anticipate the trends into the future and start designing infrastructure and other systems taking into account the changing nature of these tropical cyclones.”  

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La communauté de La Marsa (Tunisie)

La fête de l’Aïd Kbir

Le dernier jour de juillet, la fête de l’Aïd Kebir n’a pas été très gaie, vu le contexte : la situation économique ne permet pas à tous d’avoir son mouton. La difficulté de mouvements (directives du Covid-19) n’a pas permis les contacts habituels. Cependant, une amie de longue date nous a envoyé le couscous traditionnel !

Un bon goûter pour les enfants

Une association voisine reliée à Caritas a organisé des activités diverses pendant les vacances pour une cinquantaine de jeunes du coin : ateliers éducatifs en français ; atelier d’apprentissage de langues : arabe et anglais ; ateliers artistiques comme peinture, dessin, danses, théâtre, photographie…

Sr. Amalia et Agnieszka ont été sollicitées pour leur préparer deux fois par semaine des goûters reconstituants.

Communauté de La Marsa (Tunisie) n

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Un rapport sur l’état actuel et futur du climat en Afrique

Un communiqué du 26 octobre 2020 de l’Organisation Météorologique Mondiale ( OMM) fait état d’un rapport inter-organisationnel  rédigé en 2019 et consacré exclusivement à l’Afrique quant aux évolutions actuelles et futures du climat sur le continent. Nous reprenons ci-dessous les grandes lignes du communiqué en invitant chaque personne intéressée à prendre connaissance du rapport 2 (en anglais) .

Ce rapport met en relief les conséquences des inactions en matière climatique: « l’augmentation des températures et l’élévation du niveau de la mer, la modification du régime des précipitations et la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes menacent la santé et la sécurité humaines, la sécurité alimentaire, l’approvisionnement en eau et le développement socio-économique du continent. »

«Le changement climatique a un impact croissant sur le continent africain. Il frappe plus durement les plus vulnérables et accroît l’insécurité alimentaire, les déplacements de population et les pressions exercées sur les ressources en eau. Ces derniers mois, nous avons assisté à des inondations dévastatrices et à une invasion de criquets pèlerins. À présent, la perspective inquiétante d’une sécheresse causée par un épisode La Niña se dessine. La pandémie de COVID-19 a aggravé le bilan humain et économique», a déclaré le Secrétaire général de l’OMM, M. Petteri Taalas. »

«  La Commission économique pour l’Afrique a pris part à sa rédaction, par l’intermédiaire du Centre africain pour la politique en matière de climat, afin de mettre en évidence le lien qui existe entre le changement climatique et le développement, »

Les données compilées dans le rapport : 

– La hausse des températures sur le continent

Elle est légèrement supérieure à la moyenne mondiale, une diminution des précipitations en Afrique du nord et en Afrique Australe, mais une augmentation au  1Sahel ; on a d’ailleurs constaté cette année de gros dégâts durant la saison des pluies dans les pays du Sahel (Mauritanie, Sénégal, Mali, Niger …)

« Selon les scénarios médians présentés dans le cinquième Rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), de vastes régions africaines connaîtront, d’ici les deux dernières décennies de ce siècle, un réchauffement supérieur à 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels. Dans une grande partie de l’Afrique, la température a déjà augmenté de plus de 1 °C par rapport à 1901, avec une multiplication des vagues de chaleur et des journées caniculaires. Selon le GIEC, il est probable que les précipitations diminuent en Afrique du Nord et dans le sud-ouest de l’Afrique du Sud d’ici la fin du siècle. »

– L’élévation du niveau de la mer et l’érosion côtière

Sur le continent Africain, elle est supérieure à l’augmentation moyenne du niveau de la mer à l’échelle mondiale, qui est de 3 à 4 mm/an.

L’élévation du niveau de la mer a atteint 5 mm/an dans plusieurs zones océaniques entourant le continent et a dépassé cette valeur dans le sud-ouest de l’océan Indien, de Madagascar à Maurice, et plus à l’est. La dégradation et l’érosion des côtes constituent  un problème majeur, en particulier en Afrique de l’Ouest : environ 56 % des côtes du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal et du Togo sont en train de s’éroder et cette situation devrait s’aggraver. 

– Les phénomènes extrêmes :

Le rapport fait état de divers phénomènes de l’année 2019 du cyclone tropical Idai (l’un des cyclones tropicaux les plus destructeurs jamais enregistrés dans l’hémisphère sud, avec des centaines de victimes et des milliers de personnes déplacées) ; en passant par la sécheresse de l’Afrique australe ; les inondations de la corne de l’Afrique, (qui ont fait suite à des conditions très sèches  en 2018 ) ; des glissements de terrain dus à de fortes précipitations fin 2019 ; et pour finir les inondations de mai à octobre 2019 enregistrées au Sahel et dans les zones environnantes.

Ces constats et prévisions font craindre des   Impacts :   

– sur la sécurité alimentaire :        « Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), depuis 2012, le nombre de personnes sous-alimentées a augmenté de 45,6 % dans les pays d’Afrique subsaharienne exposés à la sécheresse. »

« Parmi les principaux risques pour l’agriculture figurent la baisse de rendement des cultures due au stress thermique et hydrique et l’augmentation des dégâts causés par les ravageurs, les maladies et les inondations sur l’infrastructure des systèmes alimentaires. Une telle situation compromettrait gravement la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des ménages, des régions et des nations. »

– sur les conditions sanitaires : On peut craindre la prolifération d’ insectes piqueurs et  la transmission de maladies à vecteur comme la dengue, le paludisme et la fièvre jaune du fait de l’augmentation de la pluviométrie et donc des inondations : « les épidémies de paludisme se déclenchent souvent après des périodes de précipitations exceptionnellement fortes. » . « En outre, le réchauffement des hauts plateaux d’Afrique de l’Est permet aux moustiques porteurs du paludisme de survivre à des altitudes plus élevées. »

– sur l’ économie : « Selon le Fonds monétaire international, les conséquences négatives du changement climatique sont surtout ressenties dans les régions à climat relativement chaud, dont font partie un nombre excessivement élevé de pays à faible revenu. »

Des actions envisagées ?

Plus de 90 % des pays du continent ont ratifié l’Accord de Paris ; cinquante-deux pays africains ont déjà présenté leurs premières CDN (contributions déterminées au niveau national) et œuvrent cette année à les réviser . Par contre, on sait très bien que le continent contribue très peu aux émissions de GES et que c’est surtout l’action des pays les plus émetteurs qui peut avoir un impact efficace pour l’ensemble de la planète.

Par ailleurs, ces pays réclament d’année en année des mécanismes pour soutenir l’adaptation de leurs pays lors des COP. En 2019, à l’occasion de la COP 25, on pouvait lire dans un article de Jeune Afrique

: « Les États africains (qui ne génèrent que 4 % des émissions de gaz à effets de serre au niveau mondial) souhaitaient que les règles de cet article (article 6 de l’accord de Paris ) soient redéfinies pour être plus robustes, transparentes et qu’elles facilitent le financement de leur adaptation au défi climatique. Ils n’ont finalement rien obtenu en ce sens, si ce n’est le report d’un éventuel accord à l’année prochaine. Décision qui avait déjà été prise l’an passé durant la COP24… et la COP 26 a été annulée pour cause de COVID !

Cette annulation a été particulièrement regrettée par les pays africains: Hindou Oumarou Ibrahim, activiste tchadienne qui avait contribué à la reconnaissance des savoirs des peuples autochtones à la COP 21, déclarait en novembre 2020 : « Reporter une conférence, c’est très facile, mais ils ne peuvent jamais reporter les conséquences du changement climatique. On voit aujourd’hui le feu en Californie. On voit aussi les inondations en France, exactement comme on voit les inondations dans le Sahel. Ces épisodes, on ne peut  pas les confiner. On ne peut pas les reporter, on n’a pas de vaccin contre le changement climatique ».

Ce rapport gagnerait à être diffusé, il montre très clairement que les impacts des dérèglements climatiques sur le continent africain sont plutôt plus importants qu’ailleurs alors qu’il en est le moins responsable !

Lisez une présentation un peu plus complète avec des graphiques:

  1. https://www.un.org/africarenewal/fr/derni%C3%A8re-heure/un-rapport-interorganisations-appelle-l%E2%80%99attention-sur-l%E2%80%99%C3%A9tat-actuel-et-futur-du

    Lisez le rapport complet:
  2. https://public.wmo.int/fr/medias/communiqu%c3%a9s-de-presse/un-rapport-interorganisations-appelle-l%e2%80%99attention-sur-l%e2%80%99%c3%a9tat-actuel-et?fbclid=IwAR06s0yUV6X1m81BS2CJ57sP5mQfhhbx1rDafAFBlUw8hPt
    XTr6mg3dxVyI

  3. https://library.wmo.int/index.php?lvl=notice_display&id=21778#.X7O8xuFCdpl
  4.  https://www.jeuneafrique.com/870334/societe/a-la-cop-25-lafrique-a-nouveau-ignoree-sur-la-reforme-dumarche-carbone/
  5. https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/cop21/hindou-oumarou-ibrahim-militante-ecologiste-paressence_4165455.html
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Saison de la creation à la communauté de Nouakchott

Oiseaux rentrant de la mer .

En communauté, nous avons marqué la saison de la création par une journée de récollection en ligne avec le Mouvement Catholique Mondial pour le climat, le 12 et 13 septembre et une semaine de prière avec la création.

Parce que le mois dernier nous avons élagué les arbres de notre jardin, nous sentons la chaleur de midi, mais en même temps, nous avons moins à nettoyer et le soir nous voyons le ciel constellé d’étoiles et les oiseaux revenir de la mer.

La communauté des SMNDA de Nouakchott (Mauritanie)

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Plaidoyer pour la justice au Nord du Ghana

Les « kayayei » des jeunes qui émigrent pour gagner de l’argent en portant des poids pour d’autres.

En 2017 les supérieurs majeurs des religieux et religieuses du Ghana avaient organisé un séminaire sur le plaidoyer pour la justice. La grande préoccupation qui avait émergé à ce moment-là étaient le phénomène des Kayayei (porteuses) dans lequel des jeunes femmes ghanéennes, pauvres, âgées de 7 ans et plus, émigrent vers les grandes villes pour transporter sur leur tête, pour peu d’argent, les marchandises des vendeurs et les achats.

Un comité de plaidoyer contre la migration des jeunes s’est formé à ce moment-là et des sœurs se sont rendues dans le nord Ghana, d’où viennent la plupart des Kayayei, pour rencontrer les dirigeants locaux et les parents afin de sensibiliser la communauté aux difficultés de la migration des jeunes vers le centre et le sud du pays.

Sr. Sabine est actuellement membre de ce comité de plaidoyer contre la migration des jeunes et la traite des êtres humains au nord Ghana. Le comité encourage et soutient les villageois dans leurs efforts pour réduire le nombre de jeunes se dirigeant vers le sud. À ce titre, elle a revisité les trois communautés villageoises où la migration des jeunes vers le Sud est la plus importante, pour les encourager à entreprendre des activités de développement afin de  réduire la migration.

La communauté des Sœurs Missionnaires de N. D. d’Afrique de Gumo (Ghana)

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Videos: Celles qui font la différence

Les SMNDA des Pays-Bas ont réalisé une série de vidéos intitulée « Celles qui font la différence ». Dialogue entre jeunes et personnes âgées. Une ou deux SMNDA engagent une conversation avec des jeunes qui ont la même passion pour un thème ou un domaine particulier. La première vidéo a été présentée au Festival culturel de Boxtel.

Les vidéos sont en néerlandais avec des sous-titres en anglais.

Vidéo 1: Sr Jo Robben s’entretient avec 2 jeunes animateurs, jeunes néerlandais-marocains, sur la diversité, le vivre ensemble, l’islam-christianisme etc.

Vidéo 2: un dialogue entre Sr Joanna Dekkers et Lotte (une jeune étudiante) sur le travail avec les sans-abri et les enfants des rues.

Video 3: on sustainability and climate change, with Srs Leny & Riet Droogh and a a young student/climate-activist

The videos are shared on social media and on the website: www.wittezusters.nl  with English translation. 

Marina van Dalen pour les SMNDA des Pays Bas

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A Hydra (Algérie) rencontre avec des amis d’autres cultures et religions

Pour la fête de l’Aïd, nos voisines et les amis.es de la communauté nous ont apporté du couscous, de la viande et des gâteaux. Cela nous a fait vivre cette fête en solidarité avec eux.

En juillet  nous avons rendu visite à trois familles dont les enfants ont reçu des sacrements: deux baptêmes de bébés, deux premières communions et une profession de foi. Deux familles étaient burkinabés et une famille française. Elles étaient toutes très reconnaissantes de la contribution de la communauté à la formation de leurs enfants par le catéchisme durant l’année et leur accueil pour la journée de retraite préparatoire. Nous avions apporté de petits cadeaux et nous avons vu la grande joie des familles d’accueillir notre communauté chez eux. Nous rendons grâce à Dieu pour la profondeur et la générosité du partage.

Le 20 : Journée de l’année Nouvelle 1442 de l’Hégire. La famille Traoré nous a visitées et nous avons passé une belle journée avec les enfants.

Communauté de Hydra (Algérie) n

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Visite aux prisonniers dès Ghardaia (Algérie)

Visite aux prisonniers de Laghouat

Sr. Maria Angeles avec des perroquets que les sœurs ont reçu en cadeau.

Tous les 15 jours avec le Père Sam Théophile Sr. Mari Angeles va visiter les prisonniers étrangers qui sont à la prison de Laghouat. A chaque rencontre, ils rencontrent entre 22 et 26 personnes. Ils leur attendent avec un grand désir et ils forment avec eux une famille. Ils ont dû arrêter à cause du coronavirus.

Visite aux prisonniers de Ghardaïa

A la prison de Ghardaïa j’ai rencontré deux jeunes camerounais, qui ont été transférés par la suite à la prison de Ouargla. Nous avons contacté les aumôniers de Ouargla, qui les ont bien intégrés dans leur groupe. Après ce transfert je suis retournée à la prison de Ghardaïa pour demander s’il y avait d’autres chrétiens, mais il n’y en avait pas.

L’accueil des autorités tant à Ghardaïa qu’à Laghouat est très bon et nous avons été bien reçus. Nous avons rencontré le Directeur de chaque prison qui s’est mis à notre disposition pour que ce service de prière se fasse dans de bonnes conditions, tout en respectant les normes de l’établissement pénitencier.

Les relations avec les gardiens qui nous permettent l’accès aux prisonniers sont également bonnes, et avec certains, même fraternelles. Nous sentons qu’ils nous font confiance. Les gardiens nous préparent une belle salle pour la rencontre. Chacun est dignement assis, et nous pouvons faire un cercle qui aide chacun à mieux participer.

Il y a trois attitudes que nous devons toujours garder : l’humilité, suivre les consignes données par respect pour ces personnes qui sont dans différents services de la prison, et la reconnaissance.

Les gardiens sont respectueux quand ils sont dans la salle où nous prions. Ils sont très humains. Ils ont enlevé les menottes à un condamné à mort pour qu’il puisse lever les mains vers Dieu dans la prière. Ils nous permettent de prendre le n° de téléphone des familles des prisonniers que nous visitons pour leur donner des nouvelles.

La Parole de Dieu, ce temps de prière, de rencontre personnelle avec Dieu et Jésus-Christ, permet à chacun de trouver un chemin de liberté. Une Parole qui les fait rencontrer un Dieu qui les aime et les connaît chacun par son nom, qui ne les juge pas, mais qui vient leur pardonner et les guérir. Ils aiment les chants qui jaillissent du fond de leur cœur. C’est une grâce d’en être témoin.

Pour Noël, nous préparons une prière adaptée. Il y a deux ans nous avions envoyé à chacun des 22 prisonniers que nous visitons, un mandat de 1.500 DA, qu’ils ont bien reçu. Ils étaient très contents de ce petit geste. Pour le Carême nous avons préparé la célébration du chemin de croix, bien animé par le Père Théophile. Ils sentaient qu’ils faisaient ce chemin avec Jésus, le condamné à mort. En voyant Simon qui aide Jésus à porter la croix ils se savaient appelés à s’entraider pour porter ensemble leurs croix parfois très lourdes. Ce fut très touchant, de cheminer avec Jésus, qui donne sa vie par Amour et pardonne même à ceux qui lui font  du mal. Ils ont gardé les feuilles du chemin de croix : le triomphe de la Vie ! Mais à Pâques nous n’avons pas pu aller à cause du coronavirus. 

Notre visite pastorale permet aux prisonniers qui sont dans différentes parties de la prison de se rencontrer, de partager, leurs joies et leurs peines, de prier ensemble, de partager l’Espérance qu’un jour eux aussi seront libres et retrouveront leurs familles. Quelle joie de recevoir des nouvelles de leur famille ! Une femme a dit à son mari : « Je t’aime toujours et je t’attends » Il fallait voir son visage transfiguré. Ce sont des moments de joie profonde.

J’ai participé à la rencontre des aumôniers de prison du diocèse. C’était la première fois que nous partagions à ce niveau car avant cela se faisait au niveau national à Alger. La façon de procéder change dans les différents diocèses.

Un de nos défis est de former parmi les prisonniers chrétiens un animateur de la prière en notre absence. Je remercie le Seigneur de me donner la grâce de faire ce ministère pastoral pour nos frères en prison, une œuvre de miséricorde, j’étais en prison et tu es venu me voir. Découvrir la présence de Dieu dans tous ceux qui souffrent.

Sr. Maria Angeles Yaniz, SMNDA, communauté de Ghardaïa (Algérie)

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Une maman du Centre Delwende (Burkina Faso) est réinsérée dans sa famille

Sœur Vickness Muleya a partagé sa joie avec sa communauté lorsqu’une maman du Centre Delwende a été réinsérée dans sa famille après le temps passé au Centre. C’est notre espoir qu’elle puisse se sentir de nouveau heureuse auprès des siens.

Ce même jour, le Centre a reçu la visite des femmes du Ministère de l’Intégration Africaine, accompagnées par la représentante du Président de l’Assemblée Nationale. Sr Vickness a profité de cette opportunité pour rappeler aux visiteurs la nécessité de sensibiliser la société à l’exclusion sociale, surtout à celle due à la sorcellerie dont les femmes sont accusées. La représentante et présidente du groupe des femmes du Ministère de l’Intégration Africaine a accueilli ce défi en mentionnant que la sensibilisation fait partie de leur projet. Elle a promis que tout serait fait pour contribuer au changement de mentalité des gens, en luttant contre toutes sortes d’exclusion sociale, particulièrement celle des femmes du Centre Delwendé de Sakoula.

La communauté des Sœurs Missionnaires de N. D. d’Afrique d’Ouagadougou (Burkina Faso)

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Les migrants à Alger

Migrants africains à Algiers.

Sr. Valérie a participé à la rencontre Zoom sur l’engagement des sœurs contre le trafic humain. Ce fut une expérience enrichissante. Elle en a fait un résumé lors de la réunion communautaire hebdomadaire. Cela nous a ouvert sur un long moment d’échanges sur les situations locales ici en Algérie.

Nous avons évoqué la situation de certaines anciennes pensionnaires du centre Dar Essalem, pour les migrants les plus vulnérables, dont notre Sr Hortensia Sizalande est en charge, puis la « réapparition » des migrant(e)s originaires du Niger. Depuis quelques mois, nous assistons à des scènes de mendicité dans les rues. Il s’agit de femmes, d’adolescent(e)s, d’hommes âgés et surtout de jeunes enfants qui tendent la main aux passants et aux conducteurs. C’est vraiment pitoyable !

D’où sortent ces personnes en sachant que les frontières sont fermées ? Étaient-elles là avant le confinement ? Qui les héberge ? Beaucoup de questions nous habitent. En même temps, nous nous sentons impuissantes face à cette situation : méconnaissance de la langue (haoussa), expériences douloureuses d’expulsion de membres de l’Eglise, réalité du pays.

Communauté d’Hydra (Algérie)

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Les dangers de la migration

Monsieur Moustapha Dia, sénégalais, enseignait à l’école Diam Ly où travaille Sr Victorine Bulangalire et il était le plus ancien animateur de la Maison du Quartier, mon proche collaborateur. Il est parti pour les îles Canaries, en bateau. Et nous avons appris qu’il est mort.

Équipe d’animation de la Maison du Quartier . Moustapha est le 2ème debout de gauche à droite.

Selon un de ses amis qui voyageait avec lui, Moustapha est décédé le 3ème jour du voyage. Le bateau a perdu son chemin, a été à la dérive pendant 12 jours puis a été retrouvé et secouru par la Croix Rouge des Iles Canaries (Espagne) qui a pris en charge les survivants. Mais plusieurs migrants étaient déjà décédés par manque d’eau et de nourriture ou à cause de la chaleur. Le corps de Moustapha comme celui des autres naufragés a été rendu à la mer. Nous avons appris la nouvelle de sa mort le 17 septembre. Les enfants de la Maison du Quartier ont écrit des messages et dessiné en hommage à Moustapha. L’album a été envoyé à sa maman au Sénégal.

Avec Madame Chilo, directrice de l’école, j’ai passé un temps avec la famille. Moustapha était pour nous deux, comme un fils. Dimanche, les messes ont été célébrées pour Moustapha et les autres victimes, des migrants morts en route.

J’ai rencontré Moustapha la veille de son départ. Il m’avait dit qu’il allait pour une semaine au Sénégal renouveler son passeport. Il m’a aussi partagé son nouveau projet d’une salle de sport pour les enfants. Il nous reste un grand vide et une blessure. Cet événement nous a ouvert les yeux sur la réalité qui nous entoure.

Barque remplie de migrants africains arrivant aux côtes des Iles Canaries.

Depuis le 1er septembre 2020, des milliers de migrants sont partis de Nouakchott pour l’Espagne. Car ce pays a fait un appel d’offre pour le travail aux champs. Les légumes et les fruits venant d’Espagne sont moins chers et sont exportés en grande quantité dans le monde parce que la main d’œuvre de migrants est moins chère. Qu’ils reposent en paix.

Sr. Celina Natanek, de la communauté des SMNDA de Nouakchott (Mauritanie)

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Partage de Solwodi Allemagne avec Solwodi Kenya

Des femmes de Solwodi Kenya avec des articles achetés avec les dons reçus..

SOLWODI a dû s’adapter au coronavirus. Beaucoup de rendez-vous et événements ont dû être annulés ou reportés. Nous avons limité notre travail ou l’avons réorganisé en télétravail. Mais, nous restons joignables pour les femmes en détresse. En ces temps difficiles, ceci est plus important que jamais. Pendant les semaines précédentes, nous avons reçu davantage d’appels de sollicitation des femmes victimes de violence dans leur foyer.

En Allemagne, malgré la fermeture des maisons closes le 16 mars, la prostitution continue et les femmes affectées nous demandent du secours, car leur situation a empiré. Le coronavirus a montré clairement qu’il faut trouver une solution politique à long terme et qu’il est absolument nécessaire d’introduire une interdiction de l’achat d’actes sexuels au niveau européen. A cet égard, nous nous sommes adressées à la présidente de la Commission européenne, Dr. Ursula von der Leyen, dans une lettre ouverte.

Pour l’Afrique et pour SOLWODI Kenya, le coronavirus pose des défis particuliers.

Aa Kenya le revenu mensuel n’est en moyenne que de 114 euros. Ceci fait que l’achat d’aliments de base est un grand problème pour beaucoup de personnes, car le prix pour un kilo de riz est 1,29 euro.

Souvent, les femmes que SOLWODI soutient au Kenya n’ont pas de revenu garanti. Elles font de petits boulots mal payés ou travaillent pour de petites entreprises. Ces derniers mois, la crise du coronavirus et les pluies continuelles ont encore empiré la situation.

L’État a déclaré le confinement pour la population, fermé des entreprises et démolit des stands des femmes recevant l’aide de SOLWODI. Ces femmes-là n’avaient plus le droit de labourer leurs champs.

Les assistantes sociales de Solwodi du Kenya, qui s’impliquent dans les bidonvilles racontent: 90 % des femmes que nous aidons, sont affectées. Elles sont souvent des femmes seules qui s’occupent des enfants et de personnes ayant des limitations physiques. Ne pouvant plus travailler elles ont fini sans-abri ou vivent dans des cabanes très pauvres qui sont des foyers de contamination supplémentaire. Dans les régions avec une grande densité de population, le chiffre des cas d’infection continue d’augmenter, car il n’y a pas de masques de protection.

Sr. Lea Ackermann, Sœur
Missionnaire de N. D. d’Afrique.

Après avoir informé nos sympathisant·e·s sur les implications de la crise du coronavirus, au Kenya, une campagne spontanée s’est organisée. Grâce à ce soutien, nos assistantes sociales ont pu distribuer des aliments, du savon et des masques de protection aux femmes et enfants vivant dans les bidonvilles. J’admire la disposition spontanée et généreuse de nos sympathisant.e.s et je remercie chacune et chacun de tout cœur.

Sr. Lea Ackermann, SMNDA (Allemagne)

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La Covid-19 à Malindi (Kenya) avec un petit groupe d’enfants

Sr Redempta avec deux jeunes filles.   

Avant la pandémie de Covid-19, au centre de sauvetage du pape François, nous avions 43 enfants mais le 20 mars, le gouvernement nous a demandé de laisser partir la plupart d’entre eux et de rester uniquement avec ceux qui ont été admis sur ordonnance du tribunal et ceux dont les familles ne sont pas prêtes à les récupérer vu les cas difficiles comme celui de l’inceste.

On nous a également demandé de renvoyer la plupart des travailleurs et de rester seulement avec deux, plus un garde de sécurité. Nous sommes donc restés avec 20 enfants.

Nous n’étions que deux matrones et deux sœurs, donc très occupées. Nous avons formé deux groupes, un pour la cuisine et un pour les autres activités, les deux fonctionnant à tour de rôle. Au bout d’un mois, nous étions tellement submergées de travail que nous avons dû parler aux fonctionnaires du gouvernement pour nous permettre de faire revenir notre cuisinier. Ils ont accepté notre demande, le cuisinier est revenu.

Nous avons également décidé de mettre fin à certaines activités telles que le groupe de soutien, la formation professionnelle et bien d’autres, car les responsables de ces activités étaient à leur domicile.

Nous avons mis de l’eau et du savon à de nombreux endroits du centre et les enfants étaient encouragés à se laver les mains. Si nous les emmenions, principalement à l’hôpital, nous utilisions des masques. En rentrant ils se lavaient dans la douche près du portail et nous lavions leurs vêtements avec un désinfectant. Nous nous sommes habituées à la cérémonie!

Sr. Edith Yendaw, Sr. Matilda Baanuo et Sr. Redempta Kabahweza

Nous prions pour la fin de cette pandémie car il est difficile pour les enfants de rester de longues périodes sans recevoir de visites de leurs soignants n’étant pas autorisés à leur rendre visite.

La communauté des Sœurs Missionnaires de N. D. d’Afrique de Malindi (Kenya) 

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A Gumo (Ghana) on plante des arbres

Les sœurs avec les paroissiens plantent des arbres dans le terrain de la paroisse.

Notre communauté a reçu un important don de pépinières d’arbres et de plantes de la part d’un particulier. Nous avons eu la joie de les partager, à notre tour, avec notre paroisse.

Grâce à Sr Caritas Nizigiyimana, les jeunes de notre communauté chrétienne ont été une fois de plus sensibilisés et plusieurs arbres ont été plantés sur le terrain de l’église. Chaque jeune a été également responsabilisé pour l’entretien d’un arbre.

La communauté des Sœurs Missionnaires de N. D. d’Afrique (SMNDA) de Gumo (Ghana)

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La plantation d’arbres à Nouakchott

Yahya avec les enfants de l’association Soleil des Enfants apprennent sur les plantes.

Le 11 juillet fut le lancement de la plantation d’arbres par le groupe islamo-chrétien (ICG), en collaboration avec l’Association des Enfants du soleil de la banlieue d’Arafat. Sœur Celina qui est l’initiatrice du projet « Un arbre par famille » est aussi la responsable du groupe islamo-chrétien.

Le premier jour de la plantation des arbres, Sr Celina avec Victorine, l’Abbé Victor aumônier du groupe, Sr Marie Jésus, Fille de la Charité, quatre autres membres et un jeune chrétien se sont joints à l’Association Soleil des Enfants pour participer aux travaux de préparation du terrain. Ils ont creusé des trous d’1m de profondeur et d’1m de diamètre. Les trous étaient ensuite remplis à moitié de sable et de fumier. Le premier jour, ils ont creusé 8 trous car c’était plus difficile que prévu. Il fallait s’organiser pour le travail que chacun faisait pour la première fois. Malgré la chaleur, les jeunes étaient motivés. Le travail s’est poursuivi d’autres jours. Grâce à la motivation et à l’engagement des jeunes de l’Association, grâce aussi à la participation et aux encouragements de certains membres du groupe, ce dur travail a été fait avec joie et collaboration.

Yahya, le président de l’association a su impliquer d’autres jeunes. Un jour il y avait une équipe féminine de foot, un autre jour une autre association du quartier. Sr Celina a ramené aussi deux autres bénévoles chrétiens.

Celina veille à ce que les enfants des familles qui reçoivent les arbres ainsi que les enfants du quartier soient impliqués dans le projet. Les enfants participent à leur mesure, même si ce n’est que toucher la pelle.

Le deuxième jour, un garçon de 5 ans s’approche de Sr Celine en lui montrant des enfants qui ont jeté du papier dans les trous. Sr. Celina appelle les enfants et demande au garçon de leur expliquer le but des trous. A la fin du dialogue, les enfants ont décidé d’entrer dans les trous pour ramasser les papiers. C’est une manière de sensibiliser les enfants et de les responsabiliser pour l’avenir. Les arbres étaient prêts à être plantés, mais il faut attendre trois semaines pour que le sable et le fumier se mélangent bien.

Nous avons profité du temps de plantation pour apprendre aux gens à prendre soin des arbres et à les arroser, tout en éduquant les enfants à y faire attention. Cette plantation a suscité l’intérêt d’autres familles qui ont exprimé leur désir de planter des arbres chez elles. Deux semaines plus tard, Sr Celina et Sr Anna, Fille de la Charité, sont allées finir de planter les arbres avec l’association des jeunes Le Soleil des Enfants. Les jeunes étaient heureux d’avoir réalisé ce travail dans leur quartier en collaboration avec le groupe islamo-chrétien.

Sr. Lucy et Sr. Georgette avec des membres du groupe Islamo-chrétien.

Pour Sr. Celina, chaque jour apportait de nouvelles connaissances de personnes qui admiraient le projet et d’autres qui secouaient la tête. Elle a découvert que dans le quartier il y a même des vignes ! 

Pour fêter la fin de la plantation d’arbres, le 16 août, les enfants du Soleil des Enfants ont passé un merveilleux après-midi à la plage et la communauté SMNDA a été invitée à les accompagner. À son arrivée, Yahya, le fondateur de l’association, a expliqué ce qu’est l’Association Soleil des Enfants: un groupe de jeunes qui rassemble les enfants du quartier pour réaliser des activités éducatives et environnementales, en vue d’un avenir meilleur. Après la présentation, on a dansé, joué et nagé, avant de partager le repas. Ce fut un moment de rencontre, de joie, de partage. Nous remercions les responsables de l’Association Le Soleil des Enfant de nous avoir honorés de cette sortie.

Maintenant il ne reste qu’à faire une clôture en briques pour protéger les arbres.

Communauté de Nouakchott (Mauritanie)

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Des inondations dans le Nord du Ghana


Vu aériennes du village de Naawuni inondé.

Le village de Naawuni qui appartient à notre paroisse a été touché par de fortes inondations qui ont détruit de nombreuses maisons, laissant les gens dans l’angoisse et la tristesse. Ils se sont réfugiés dans les écoles et la chapelle paroissiale. Ce village était entouré d’eau de tous côtés. Les gens ne pouvaient plus aller aux champs pour chercher de la nourriture. Pour traverser, ils utilisaient de petites pirogues.

Nous sommes allés leur rendre visite pour prendre conscience de la situation et ils ont exprimé leurs besoins les plus urgents: nourriture, ciment, savon, vêtements, spécialement pour les petits enfants et les bébés, etc…. Notre paroisse a lancé un appel et une collecte de fonds pour les aider. Nous sommes aussi concernées et avons apporté notre contribution.

La communauté des Soeurs de N. D. d’Afrique (SMNDA) de Gumo (Ghana)

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Le Centre Salomé à Tandale

Sr. Veronique Mputshila avec des étudiantes du Centre Salomé.
 

Au Centre Salomé de Tandale, les Sœurs Missionnaires de Notre-Dame d’Afrique offrent aux jeunes femmes sans famille, sans études, sans avenir, souvent venues des villages, la possibilité d’une formation.

C’est une façon de faire de la prévention pour que ces jeunes femmes ne finissent pas à la Place de la Hyène qui se trouve dans le même district. Le Centre Salomé leur enseigne un métier qui leur permettra de gagner leur vie avec dignité. 

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L’engagement JPIC-RD de la communauté de Lublin (Pologne)

Visite à la prison

Sr. Anafrida Biro pendant la visite des amis à la communauté des SMNDA de Lublin.

Une fois par mois, Sr. Anafrida Biro va à la prison pour accompagner les prisonniers et prier avec eux. Les prisonniers qui ont besoin de parler l’attendent avec joie.

Avec les sans-abri

Une fois par semaine, Sr. Ania aide au Centre des bénévoles, où un repas chaud est donné aux sans-abri, aux anciens détenus et aux personnes en situation difficile.

Sur la traite des êtres humains

Nous avons invité un policier travaillant au service de la traite des êtres humains à nous parler de la réalité de ce problème dans notre région. C’était bon à faire car il y a peu de rapports sur la question.

Sr. Ania Wójcik a participé à un atelier de formation sur «Évangélisation – règles de sécurité dans les rues, gestion des situations de conflit» organisé par le réseau Bakhita à Katowice.

Migrants et rencontre des religions et des cultures

Au cours de l’un des samedis missionnaires pour les jeunes filles, Sr. Anafrida a invité 2 étudiants musulmans africains de l’Université Maria Curie-Skłodowska, pour parler à la jeunesse polonaise des piliers de l’islam et du sens de la prière pour les musulmans.

À Noël dernier, un professeur de l’Université catholique de Lublin nous a demandé d’aider quelques étudiants africains, chrétiens et musulmans, principalement du Nigéria, qui étaient restés peu de temps à Lublin et ne connaissaient ni la langue ni personne avec qui passer Noël. Répondant à sa demande, nous les avons invités pour Noël et nous avons fait connaissance.

La communauté a aidé certains étrangers séjournant au Centre du Volontariat à Lublin, et certains religieux étrangers: Missionnaires d’Afrique, Pères SVD, Sœurs FMM en leur donnant des conférences sur la culture et l’Église polonaises, afin de faciliter leur intégration en Pologne.

En mars dernier, nous avons organisé dans notre maison une récollection en anglais pour les étudiants africains. Deux du Zimbabwe et un de la Tanzanie s’y sont joints.

Nous observons une augmentation importante des étudiants étrangers à Lublin, dont de nombreux Africains du Zimbabwe, du Kenya, de la Tanzanie et du Nigéria. Ils ont besoin d’aide pour apprendre le polonais, entrer dans la culture polonaise et s’intégrer dans la société polonaise. Parfois, ils ont juste besoin de parler. Cela nous préoccupe et nous réfléchissons à ce que nous pourrions faire en tant que communauté pour répondre à ces besoins dans cette nouvelle situation.

La communauté des Sœurs de N. D. d’Afrique à Lublin (Pologne)

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Centre aéré à Nouakchott (Mauritania)

Sr. Celina Natanek avec des jeunes dans le Centre aéré

Madame Chilo, directrice de l’école où se trouve la Maison du Quartier, a donné le feu vert à l’équipe de la Maison du Quartier pour faire un Centre aéré pendant le mois d’août. Jusqu’à fin juillet l’enseignement était fait à distance. Après cinq mois de confinement lorsque les vacances sont arrivées, les enfants avaient hâte de sortir de chez eux et de faire des choses manuelles. En collaboration avec la cellule Accueil Écoute, Sr. Celina a obtenu des masques et des produits de désinfection pour la Maison du Quartier et pour le projet de plantations d’arbres. Sr Celina Natanek avec les animateurs de la maison du quartier ont donc organisé les ateliers pour une cinquantaine d’enfants.

Sr Celina a d’abord invité les enfants à partager comment ils avaient vécu le confinement. La plupart ont pu exprimer leur peur mais d’autres n’ont pas pu en parler. Pour les amener à sortir de cette peur et à entrer dans l’ambiance des vacances, Sr Celina les a invités à laisser sortir cette peur, en dessinant tout ce qui leur venait à l’esprit et en laissant aller leur main avec le crayon de couleur de leur choix tout en étant à l’écoute de ce qui se passait en eux-mêmes. Les enfants ont bien aimé ces exercices. La plupart ont choisi une couleur sombre, ce qui pouvait expliquer comment ce fléau nous affecte tous.

A la Maison du Quartier, une semaine après lle Centre Aéré, les activités de l’année ont commencé. Les demandes dépassent les capacités et les moyens du projet. Nous avons dû arrêter les inscriptions au 60ème enfant. La « famille » de la Maison du Quartier, comme ils le disent, a vécu une belle journée de clôture des ateliers. A cause de Covid-19 nous n’avons pas fait de fête. Mais Dieu nous a envoyé des visiteurs : des sœurs qui ont encouragé les enfants ! Le curé a félicité les enfants pour le travail fait et nous a proposé de vendre à la sortie de l’église, les paniers et les bracelets qu’ils avaient fabriqués. Dimanche 27 septembre, à la sortie des messes, j’ai accompagné les enfants qui ont vendu leurs œuvres et qui ont été encouragés par les paroissiens.

Celina Natanek, sommunauté des SMNDA de Nouakchott (Mauritanie)

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The dangers of migration

The team of ‘Maison du Quartier’. Moustapha is the 2° from the left (with hanky in his hand) on the back row.

Mr. Moustapha Dia, a Senegalese, taught at the Diam Ly school where Sr. Victorine Bulangalire works.  He was the eldest leader of the Maison du Quartier, and my close collaborator. He left for the Canary Islands, by boat.  We have learned that he has died.

According to one of his friends who was travelling with him, Moustapha died on the 3rd day of the trip. The boat lost its way and was adrift for 12 days when it was found and rescued by the Canary Islands Red Cross (Spain) who took care of the survivors. But several migrants had already died from lack of water and food or from the heat. Moustapha’s body, like that of the other castaways, was returned to the sea. It was on 17th September that we received the news of his death. The children of the Maison du Quartier wrote messages and drew pictures in tribute to Moustapha. The album was sent to his mom in Senegal.

I spent time with the family and with Madame Chilo the school principal. Moustapha was like a son to both of us. Sunday Masses were celebrated for Moustapha and the other migrant victims, who died on the way.

I met Mustapha the day before he left. He told me he was going to Senegal for a week to renew his passport. He also shared with me his new project for a gym for children. We are left with a great void and a deep wound.  This event opened our eyes to the reality that surrounds us.

Boats with migrants trying to reach the European coast from Africa.

Since 1st September 2020, thousands of migrants have left Nouakchott for Spain, because this country is offering tenders for work in the fields. Vegetables and fruits from Spain are cheaper and are exported in large quantities around the world because migrant labour is cheaper. May they rest in peace.

Sr Celina Natanek, MSOLA Community of Nouakchott (Mauritania)

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